En écrivant ces mots, je n’arrive pas à me situer. En fait, je pense que l’écologie politique devrait avoir une place prépondérante comme (re)fondement de la pensée de gauche. Je ne m’imagine point écologiste et de droite mais je ne rejette pas systématiquement le capitalisme si celui-ci permet de mettre en commun des richesses intellectuelles, novatrices voire mutualiser des capitaux dans le but de créer de l’entreprise respectueuse des salariés et de l’environnement.

Quand je me dis écologiste, cela implique une éthique minimale qui va du tri sélectif à une modération dans la consommation mais aussi à une conscience qui va au-delà de mon bout du nez et qui regarde vers le Sud et vers l’Est et là ça change tout. J’essaie de me penser comme un être humain dans une globalité dans laquelle les préoccupations de la gauche à la Française se trouvent relativisées.

Jean-Michel Marié

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