accueil   présentation   rechercher   s'enregistrer   liens        

 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  Année 2005 >  N° 72 Juin 2005

Ecrire au poivron

RUBRIQUES:


AGENDA / EN BREF:

_____________________

Site réalisé avec SPIP

        Une campagne du Groupe d’Amnesty de Montreuil

        Pour les droits des Kurdes en Syrie

        Le groupe Amnesty de Montreuil a en charge un dossier sur la Syrie et Amnesty nous invite à une campagne jusque fin août 2005 sur les atteintes aux droits des Kurdes syriens.

    La Syrie a signé la Convention des Nations Unies contre la torture et s’apprête à signer un accord d’association avec l’Union européenne, accord qui comporte un volet "droits humains". Amnesty demande donc rapidement une amélioration de la situation des droits humains et de leurs défenseurs en Syrie :

    Depuis des années, les Kurdes de Syrie souffrent de toutes sortes de discriminations, pour l’utilisation de leur langue et de leur culture. Beaucoup n’ont pas la nationalité syrienne, et sont apatrides. Ils n’ont pas de passeport, ils souffrent donc de restrictions pour l’accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi. Les défenseurs des droits humains kurdes encourent, plus encore que les autres défenseurs des droits humains en Syrie, le risque d’être arrêtés et traduits devant la Cour de Sûreté de l’État avec des inculpations très graves pouvant aller jusqu’à incitation à la guerre civile où la sentence est la peine capitale.

    L’histoire a pris une tournure particulièrement violente en mars 2004, après un match de foot et les manifestations et émeutes qui ont suivi. La police a tiré sur la foule : au moins 36 morts à la connaissance d’Amnesty International, plus de 200 blessés, 2000 personnes arrêtées, détenues au secret, maltraitées voir torturées , y compris femmes et enfants. Des dizaines d’étudiants ont été expulsés de leurs universités. Aucune enquête n’a été demandée par les autorités. Fin mars dernier le pouvoir syrien a néanmoins amnistié 312 prisonniers kurdes, mais il en reste encore des dizaines en prison. . .

    Amnesty demande la libération des Kurdes encore emprisonnés, la naturalisation des apatrides, l’ouverture d’enquêtes sur les cas de décès et de torture, et la modification de la législation, en particulier de la législation liée à l’État d’urgence, en vigueur depuis 42 ans, qui se traduit par des procès iniques devant des Cours d’exception. Vous pouvez contacter et participer à nos campagnes les premiers Samedi du mois à la permanence de la Maison Ouverte au 17 rue Hoche, ou bien à la fête des associations.

    Amnesty

    En savoir plus, et pour se procurer le rapport annuel : http://amnesty.lbn.fr/index.php3 ?site=montreuil


    IMPRIMER