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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  Année 2005 >  N° 72 Juin 2005

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        Episode 2 à la maison populaire

        Le jeune, le vivace et le bel aujourd’hui

        Après le premier volet de l’exposition « le jeune, le vivace et le bel aujourd’hui » qui s’est tenu à la Maison populaire, le deuxième épisode est d’ores et déjà sur orbite.

    Seulement voilà, l’ennui avec les trilogies, c’est que parfois, le deuxième volet est inégal en comparaison avec le premier. On retrouve bien entendu ce qu’on a aimé précédemment mais l’effet de surprise ne joue plus. L’œil est-il déjà blasé ou les œuvres présentées sont-elles plus inégales ?

    Difficile de se prononcer, alors je vais être partielle et partiale. Je vais vous raconter ce que j’ai aimé et je vous invite sérieusement à venir vous faire un idée par vous même. Après tout, c’est un peu la démarche de cette exposition qui présente une vision morcelée et déconstruite du jeune, du vivace et du bel aujourd’hui.

    J’ai ainsi encore été une fois captivée par le travail de Laura Henno, photographe. L’œuvre conçue, pour le second épisode, propose le portrait d’une jeune femme dans un espace intérieur. La lumière qui inonde le corps de la jeune fille , en contraste avec l’obscurité du reste de l’image crée une tension perceptible et qui vous scotche devant l’image.

    Sven t’Jolle a enrichi ses maisons de poupées par des objets empruntés au Musée de l’Histoire vivante de Montreuil. Ce sont des albums de photographies et de dessins offerts par des groupes communistes de divers pays aux dirigeants communistes de Montreuil. Désormais ses Maison(s) populaires s’appellent aussi Global Village(s) et interrogent les modes d’échanges entre les peuples.

    Enfin Alain Séchas, après avoir présenté plusieurs dessins au cours de l’épisode n°1, extraits de Posca Suite, nous offre une installation intitulé Megève Blues qui interpelle nos neurones. Toutefois ce deuxième volet a le mérite de mettre en exergue le « cabinet ». En effet, le premier volet de l’exposition était riche en œuvres et installations, et le sens des œuvres des quatre artistes américains rassemblés autour du principe du « cabinet », c’est à dire un agencement non orthodoxe des tableaux, ne me semblait pas clair . Or dans ce second volet, le « cabinet » éclate, non pas que la qualité des œuvres exposées soit plus forte, mais l’agencement et le contenu ont trouvé leur rythme.

    J’attends donc le troisième volet. Il y sera sûrement question de dénouement ou de révélation. En attendant, je vous invite à parcourir l’exposition qui sera en place à l’espace Mira Phalaina de la Maison populaire jusqu‚au 2 juillet, avant les vacances et le grand matraquage du « jeune, du beau, du vivant » de l’été.

    Cendrine Perales


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