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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  N° 95 novembre 2007

Ecrire au poivron

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        Être riverain, ce n’est pas une sinécure

        Pétitions en stock

        A l’approche des élections, les Montreuillois pétitionnent plus que jamais. Trois exemples en cours : la circulation devenue infernale dans le quartier Rapatel / Jean-Moulin, une entreprise particulièrement nuisante à La Boissière, et, dans un genre inhabituel, des riverains du quartier Ramenas demandant la suppression de leur marché

    L’enfer de la rue Rapatel

    Avec la mise en place du plan de circulation pour contourner la place de la mairie, et en l’absence de solutions alternatives de transports en commun proposées aux habitants, les reports de circulation continuent à créer des nuisances de circulation dans des voies non prévues pour accueillir des voitures en nombre. Après la rue Buffon et la rue Faidherbe, les riverains des rues Jean Moulin et Rapatel se mobilisent et lancent une pétition pour obtenir une révision du plan de circulation.

    La pétition, est visible, et peut être signée, sur leur site (http://www.moulin-rapatel.org/) qui témoigne, photographies à l’appui, de nuisances importantes et dangereuses pour les piétons : "Augmentation importante du flux de voitures et camions avec son cortège de bruits, pollution et embouteillages, accroissement des risques pour la circulation des piétons, dont les enfants, nombreux à fréquenter ces rues pour se rendre à l’école". Si l’objectif (justement partagé) du plan de circulation est de réduire la circulation automobile, il apparaît aujourd’hui qu’il ne la réduit pas mais la déplace, y compris dans des voies étroites et non conçues pour accueillir un volume important de véhicules. Il est normal qu’un plan de circulation ne marche pas du premier coup. Il est d’autant plus nécessaire de procéder rapidement à des ajustements quand on constate des nuisances trop importantes. C’est ce que demandent les riverains.

    C.P.

    Halte aux nuisances

    "Nous, Montreuillois, exigeons le respect de notre bien-être, notre sérénité, notre santé...". Ainsi commence la pétition signée par des habitants des rues Branly, Saint-Denis et Rosny, de l’impasse des Moulins et de la Villa des Glycines. Ils ont accompagné l’envoi des pétitions au maire par le lettre ci-après :

    Monsieur le Député-Maire,

    Les riverains de la Société Démolition 93, c’est-à-dire tous les habitants qui vivent le long du terrain où exerce cette entreprise, s’adressent à vous collectivement sous forme de pétition, afin que vous agissiez pour notre bien-être, notre sérénité et surtout notre santé !

    Il y a 34 signatures recueillies mais cela concerne, comme vous pouvez le constater, 115 personnes dans un secteur réduit. Nous n’avons pas souhaité étendre cette pétition à tout le quartier alors que la pollution ne s’arrête pas, bien évidemment, à notre porte. Nous espérons que notre appel provoquera une prise de conscience de la municipalité et ne restera pas symbolique. Nous attendons de réelles actions et surtout de pouvoir retrouver un environnement sain, calme, sans nuisances de quelques natures que ce soient. (...) Dans l’attente de pouvoir constater quotidiennement de votre intervention qui fasse disparaître définitivement nos nuisances, ...

    Marché ? Non merci

    Le marché Fabien, derrière l’hôpital intercommunal, est un des plus fréquentés de la ville, bien davantage que le marché Signac, sans doute à l’égal de celui des Ruffins. Non loin de Noisy-le-Sec et Rosny, il attire nombre d’habitants des quartiers populaires de ces villes autant que ceux de la Boissière et de Ramenas. Avec peu de marchands de légumes, et beaucoup de vêtements et de bazars, il ressemble à celui de la Croix de Chavaux le vendredi après-midi. Il est fréquenté par une population cosmopolite, souvent pas très riche.

    Les bons citoyens du quartier des Ramenas n’aiment pas ce marché, ses commerçants ni ses chalands. Ils ont fait la liste des nuisances et demandent sa suppression pure et simple. Dans le quartier voisin, à La Boissière, les habitants demandent l’ouverture d’un marché. Ailleurs dans la ville, ils se battent pour éviter leur disparition. Aux Ramenas, pour certains habitants, c’est l’inverse, voulant exonérer la municipalité de ses responsabilités en matière de voirie et d’hygiène. Ils affichent même le soutien du conseil de leur quartier... Une ville solidaire ????

    P.P.


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