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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  N° 90 avril 2007

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AGENDA / EN BREF:

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        Poursuite de la lutte contre un PELG imposé

        Occupation de la mairie

        Dans une ambiance de fête, et en musique, 200 manifestants ont envahi la mairie mercredi 4 avril. Ils protestaient contre le transfert des classes du samedi au mercredi, et demandaient le retrait du PELG (projet d’éducation locale et globale).

    Le Poivron a présenté ce dossier le mois dernier. L’opposition de 38 conseils d’école sur 44, une pétition de 1300 parents, un refus très majoritaire chez les animateurs et directeurs de centres de loisirs (164 sur 178 selon une enquête du SNUipp), l’hostilité des organisations syndicales, et le vote négatif le 9 février du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale, tout cela n’empêche pas l’Inspecteur d’Académie (IA) et le maire, en parfaite connivence l’un avec l’autre, de vouloir imposer leur projet dès la rentrée 2007. Le même transfert avait été demandé par le maire de Noisy-le-Grand (avec les mêmes oppositions), mais l’IA n’avait pas confiance dans sa "fermeté". Par contre, il a confiance dans le maire de Montreuil.

    Mobilisation les 3 et 4 avril

    Les syndicats d’enseignants, des groupes de parents d’élèves, le collectif des animateurs et directeurs, ont appelé les 3 et 4 avril à des journées d’action.

    Mardi 3, c’était la grève des enseignants, avec des écoles fermées, et jusqu’à 60% de grévistes dans d’autres. Mercredi 4, tous les centres de loisirs sont restés fermés. Un rassemblement festif était appelé à 14h devant la mairie.

    Mais le maire refusait de recevoir une délégation, et les manifestants ont forcé l’entrée de l’Hôtel de Ville, vers 15h, pour aller assiéger le bureau du maire, au premier étage. Les élus se sont esquivés, et leurs bureaux fermés à clés.

    La police, convoquée par les responsables de la ville, puis le directeur administratif en charge de l’éducation, ont servi d’intermédiaires avec le maire. Le refus de recevoir une délégation était maintenu, le maire n’acceptant de recevoir que séparément les enseignants ( et chaque syndicat séparément), les parents d’élèves, et les animateurs. La réponse a été un classique "tous ensemble, tous ensemble" qui a fait vibrer l’Hôtel de Ville.

    Une assemblée générale spontanée s’est alors tenue dans le couloir, devant le bureau du maire, pour évoquer la réponse à apporter à ces tentatives de division. Sans refuser le dialogue avec la municipalité, les manifestants ont insisté sur la nécessité d’une action de longue durée pour obtenir le retrait du PELG.

    Suite après les vacances

    La mobilisation va se poursuivre face à ce déni de démocratie et ce refus du dialogue. L’arrêté promulguant cette décision de basculement des classes du samedi n’a pas été publié. Il apparaît possible de faire reculer l’IA et le maire et de rouvrir la discussion. Des recours au tribunal administratif ont déjà été effectués par un groupe de parents. En effet, les conseils d’école ont été simplement consultés (et étaient hostiles) alors que la loi prévoit que l’IA ne peut modifier les rythmes scolaires que sur un projet élaboré et transmis par les conseils d’école.

    Une assemblée générale doit avoir lieu au retour des vacances, le mardi 24 avril à 18h30 à la Bourse du Travail. Deux sites rendent compte de la mobilisation : http://suivez-le-rythme-de-montreuil.over-blog.com/ et http://nonmercredi.over-blog.com

    Patrick Petitjean


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