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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  N° 89 mars 2007

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        tranfert des classes du samedi au mercredi

        Coup de force scolaire

        La municipalité a obtenu le 15 février le feu vert de l’inspecteur d’académie pour une "expérimentation de 3 ans" du transfert des classes du samedi au mercredi, malgré le rejet par toutes les instances consultatives. Cette réforme divise les parents, et est combattue par les enseignants et par les animateurs des centres de loisirs. Une situation qui aurait dû conduire à prendre du temps pour faire émerger un possible consensus, au lieu de passer en force.

    La municipalité a obtenu le 15 février le feu vert de l’inspecteur d’académie pour une "expérimentation de 3 ans" du transfert des classes du samedi au mer-credi, malgré le rejet par toutes les instances consultatives. Cette réforme divise les parents, et est combattue par les enseignants et par les animateurs des centres de loisirs. Une situation qui aurait dû conduire à prendre du temps pour faire émerger un possible consensus, au lieu de passer en force.

    Elle avait suscité en février 2006 un questionnaire du CREDOC, où une majorité des réponses a été pour le transfert. Ce questionnaire a été contesté : on y parlait plus de l’intérêt des parents que de celui des enfants, on ne proposait pas d’autres solutions (semaine de 4 jours, cours seulement 1 samedi sur 2...). Les réponses ont été inégales selon les quartiers...

    Selon la municipalité, le questionnaire était plus représentatif que les syndicats, les associations de parents d’élèves et les conseils d’école. Elle a ensuite inclus ce transfert dans un Projet Éducatif Local et Global. L’initiative aurait pu être intéressante... s’il y avait eu une réelle co-élaboration avec les parents et les équipes éducatives. Mais la concertation a été expédiée en quelques semaines, avec deux réunions et un blog, à l’automne 2006. Dans le même temps, la grande majorité des conseils d’école s’est prononcée contre.

    La municipalité se veut exemplaire sur le plan de la participation des habitants. Mais elle préfère la méthode du questionnaire aux débats collectifs, la précipitation au temps de la discussion, le passage en force à la construction d’une sortie de conflit par le haut. Si une structure participative va dans le sens de la municipalité, on l’encense. Sinon, on la dénigre comme "non représentative"... De quoi décourager les citoyens. P.P.


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