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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  N° 88 février 2007

Ecrire au poivron

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        N’importe quoi pour faire parler de soi

        400 000 euros de moins pour la dette

        Aux frais du contribuable, le maire se paie une campagne publicitaire pour faire parler du député en campagne pour sa réélection.

    Il veut s’opposer à l’installation de services du trésor à Montreuil. Pages de pub dans l’Huma et Libé, affiches sur les panneaux de la ville, pages de la Pravda, etc. Et même des kilos de fromage de Brie aux ministres, sous prétexte que le ministre du budget est maire de Meaux. Cette campagne veut dénoncer Bercy qui veut louer des bureaux à Montreuil, alors qu’une administration ne paie pas de Taxe Professionnelle au contraire d’une entreprise. Il paraît que cela va manquer à la politique sociale de la ville, 400 000 euros par an. Le Poivron vous le révèle : cela va manquer au remboursement de la dette... Cette campagne pue la démagogie populiste : anti-Bercy, donc anti-impôts ; anti-administration, donc anti-fonctionnaires. Au total, anti-services publics.

    Il paraît que les promoteurs et les commercialisateurs de cet immeuble de bureaux avaient pris "l’engagement moral" de les louer à une entreprise privée et de les refuser à une administration. Ou le maire a bonne mine de faire confiance aux promoteurs à force de copiner avec eux, ou il faut se demander quelles magouilles cache cet "engagement moral".

    P.P.


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