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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  N° 87 janvier 2007

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        Sondage 2006 de la sofres : la municipalité vue par les habitants

        Un vent de mécontentement

        Chaque année, la ville sonde les habitants pour connaître le jugement qu’ils portent sur l’action de la municipalité. Elle confie l’enquête à la SOFRES, qui interroge un échantillon de 550 personnes. Voici quelques résultats de l’enquête réalisée en février 2006, et que les élus MVO ont fini par recevoir en décembre, sous une forme allégée et difficile à lire

    Les trois attentes principales des habitants sont le logement (50 citations, en hausse constante depuis 99), la sécurité (37 citations, mais elle est à son niveau le plus bas depuis 97) et la propreté de la ville (32 citations). La question des jeunes préoccupe énormément les montreuillois ; elle atteint la première place (68 citations) si l’on agrége la jeunesse, la petite enfance et l’éducation.

    Les points forts

    Le premier point fort de l’action municipale, et qui est en augmentation, est attribué aux transports en commun (74%). Les reculs de satisfaction les plus importants, par rapport aux sondages antérieurs concernent l’enfance (qui perd 10 points, soit le taux de satisfaction le plus bas depuis 97, peu étonnant au regard des places offertes en crèches aujourd’hui) l’action de la ville à l’international (-12 points) et la participation des habitants à la vie municipale (-7 points).

    Le jugement sur l’utilisation des impôts locaux se dégrade très fortement : seuls 40% sont satisfaits, soit le niveau le plus bas depuis 97.

    Le projet du centre ville

    Il recueille peu d’enthousiasme.

    La rénovation du centre ville recueille son meilleur score depuis 97 (60%) mais lorsqu’on interroge les habitants du centre ville, ils ne sont que 49% à approuver le bilan et le taux de satisfaction sur le projet de réaménagement chute de 20 points par rapport à 2005.

    Cet écart s’expliquerait-il par la durée du chantier et les désagréments qu’il entraîne ou par la distance entre la perception du réel, vécu au quotidien et le projet tel qu’il figure sur des plans ou dans des campagnes de communication, et qui génère une forte déception ?

    Des attentes déçues

    Elles sont nombreuses en matière de démocratie locale et d’information sur la politique municipale.

    Les modes de participation des habitants sont fortement critiqués : ils sont de moins en moins à la trouver suffisante (13%) et 76% la trouvent insuffisante. La participation aux conseils de quartiers se stabilise mais le jugement sur leur utilité perd des points.

    L’information

    En matière d’information, on apprend que Montreuil Dépêche Hebdo perd des lecteurs (50% contre 65% en 2002) et que parmi les lecteurs, ils sont 65% à ne pas avoir remarqué de différence dans la nouvelle formule. La chaîne locale perd des auditeurs : 50% des câblés seulement la regardent, dont 15% régulièrement. L’intérêt pour les retransmissions du conseil municipal persiste mais décroît. Normal, tout est fait pour reculer le plus tard possible les points qui font débat, les conseils se terminant régulièrement à 2h du matin.

    Les services, les quartiers

    Les contacts avec les services municipaux sont globalement satisfaisants, mais l’accès à l’information reste critiqué, en particulier les délais de réponse aux courriers. Les pratiques de rapprochement des services des usagers, via les antennes par secteurs, restent peu connues et les usagers satisfaits sont moins nombreux, sauf ceux du PIMS des Morillons. Sans doute parce que les moyens humains affectés à cette politique sont encore insuffisants.

    Le jugement de l’action se dégrade en particulier dans 3 quartiers : Bel-Air / Grand-Pêchers, Bas Montreuil et centre ville mais s’améliore dans 2 quartiers : La Noue et Ramenas / Léo Lagrange.

    L’image des partis politiques

    L’enquête s’achève sur des questions de notoriété des élus et partisanes : où l’on apprend que la bonne opinion sur le maire fléchit et que ce sont le PS et les verts qui recueillent le meilleur taux de bonne opinion (respectivement 48% et 46%) et le plus bas taux de mauvaise opinion (26% et 27%). Cependant, tout en restant bien en dessous des formations de gauche, l’image des formations de droite progresse fortement...Vigilance et mobilisation restent de mise. Au conseil municipal, on a pourtant l’impression que le maire se trompe souvent de cible...

    Catherine Pilon

    Les lecteurs du Poivron qui veulent consulter l’intégralité du document remis aux élu-e-s peuvent le demander par mél à mvo@mairie-montreuil93.fr


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