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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  Année 2006 >  N° 85 novembre 2006

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AGENDA / EN BREF:

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        Les dixiemes rencontres à Dijon

        Démocratie locale

        Elles se sont tenues les 20 et 21 octobre à Dijon, sur le thème : Crise sociale et fracture civique. La société civile acteur d’une nouvelle donne démocratique.

    Cette année, les associations se sont mises à quatre pour organiser l’événement qui a rassemblé plus d’un millier de participants : l’ADELS (Association pour la Démocratie et l’Éducation Locale et Sociale, organisateur historique, a été rejointe par 4D (Débats et Dossiers pour le Développement Durable, la Fédération Française des Centres Socioculturels, et l’UNADEL (Union nationale des Acteurs et des Structures de Développement Local).

    Dans 20 "forums d’acteurs", on a pu discuter de "quels espaces pour la participation des citoyens sur les territoires". Dans 17 "ateliers d’expertise populaire", on a pu discuter du (vaste) sujet "les citoyens se mobilisent", à partir de différentes thématiques de lutte.

    Les débats ont évidemment été riches et passionnants, compte tenu du nombre et de la diversité d’expériences des participants. Ce qui n’empêchaient pas les difficultés rencontrées, quand on veut être acteur d’une nouvelle donne démocratique, d’être semblables : les institutions (élus et professionnels) n’aiment pas vraiment perdre une parcelle de leur pouvoir. Le problème est encore plus compliqué quand les élus ont une réelle (et parfois envahissante) volonté politique participative, ce qui n’est pas si fréquent (on en sait quelque chose à Montreuil).

    En comparaison des rencontres antérieures - auxquelles l’auteur de ces lignes a eu le plaisir de participer à plusieurs reprises - la différence est frappante. Par le nombre de participants sans nul doute. Mais surtout, par la nature des participants. On a vu des délégations officielles de villes, le maire en tête, en car municipal. La grande majorité des participants étaient des élus, des professionnels de la démocratie locale, des responsables de conseils de quartier. On était très loin des militants se battant dans des comités de citoyens, des associations, pour la participation des habitants. On était très loin des membres "de base" des conseils de quartier. Sans doute la loi de 2002 sur la démocratie de proximité a-t-elle fait de la "démocratie participative" une donnée obligée de toute politique municipale. Mais le recul critique sur les pratiques réelles avait du mal à se frayer un chemin.

    La délégation montreuilloise

    La ville de Montreuil avait affrété un car municipal pour une délégation d’une bonne vingtaine de personnes, avec Dominique Attia (maire adjointe à la démocratie locale), la totalité de l’équipe du DSU, et des représentants des conseils de quartier. A quoi, s’ajoutent, en individuel, des Montreuillois venus de par leur profession ou leurs responsabilités à l’ADELS, et l’envoyé spécial du Poivron. 8 conseils de quartier étaient représentés : République, Bobillot, Chanzy, Bel-Air, Ruffins, Ramenas, Villiers-Barbusse et Boissière. Mlagré les limites relevées ci-avant, nul doute que ces rencontres aient été profitables à toutes et tous.

    Patrick Petitjean


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