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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  Année 2006 >  N° 84 octobre 2006

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        Inauguration de la piscine

        Colette et Maurice vont en bateau

        La piscine (rénovée) Maurice-Thorez et la (nouvelle) salle Colette-Besson ont été inaugurées le 23 septembre.

    Au début, près du stade nautique, de multiples activités sportives se déroulaient : vo-vietnam, basket, volley-ball, rollers. Dès 14 heures, les gens affluaient, se désalteraient au restaurant Mélodie et au bar La Piscine. On pouvait, au pas de course, visiter en vingt minutes la piscine, où avait lieu un relais de natation, et la salle d’activités sportives, où se passait une épreuve d’escrime. On s’arrêtait devant les œuvres de Pablo Feix.

    Et puis, il fallut supporter la traditionnelle coupe du ruban tricolore par le maire. Une secrétaire en découpait des petits bouts comme souvenirs. Alors, il y eut un incident. Trop de monde voulait suivre le député-maire, jugèrent les hôtesses, qui coupèrent la circulation. Est-ce pour cela que les 546 places sur les gradins du grand bassin ne furent pas occupées ?

    En tout cas, c’est devant un public clairsemé qui n’applaudissait que du bout des doigts que Jean-Pierre Brard prit la parole. Comme d’habitude, il fit son ouverture sur les vieux Montreuillois. Et de saluer Adrienne, 96 ans, qui participa, le 8 janvier 1968, à la première inauguration. S’il salua le conseil régional, qui « avait beaucoup aidé la ville pour la salle Colette-Besson », l’absence du président de la Région fut très remarquée. Et, sur les 15,3 millions d’euros de budget global, le président du conseil général, Hervé Bramy, avouera n’avoir mis que 245 000 euros.

    Si le maire insista sur la non-discrimination par l’argent, il oublia de dire que la gratuité sera offerte aux enfants de moins de 4 ans, aux élèves des établissements publics et aux enfants des centres de loisirs, aux allocataires des minima sociaux (mais pas à tous les chômeurs) et aux sections locales sportives... sans compter les pompiers, les gendarmes et les policiers.

    Quant à l’eau, délicieuse, elle souffre d’un défaut : elle est toujours aussi chlorée, alors qu’il existe des filtrages modernes et écologiques, avec des diatomées (particules microscopiques) qui n’irritent pas les yeux. Ce sera pour la prochaine réhabilitation ?...

    Jean-Louis Peyroux


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