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Double langage sur les MAP Depuis un an, la municipalité fait le forcing pour aménager les Murs à Pêches : études, révision du POS, opérations immobilières... Officiellement, la municipalité a soutenu le classement d’une partie du site, initié en 2001 par Dominique Voynet, alors ministre de l’environnement, et finalisée en 2003. En réalité, elle fait tout pour enlever tout sens au classement : opérations immobilières à proximité, pas d’entretien des murs, révision du POS, maintien des perspectives d’aménagement (orientations “Corajoud”), que la commission supérieure des sites avait estimées contradictoire avec le classement. La municipalité n’a mis en oeuvre aucune des préconisations de l’inspection générale des sites au moment du classement : création d’une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, urbain et Paysager) comme complément indispensable, comité de pilotage avec les propriétaires et acteurs du secteur pour faire vivre cette partie classée, mobilisation des subventions de l’État pour l’entretien des murs, etc. Devenue montreuilloise et sénatrice du 9-3, Dominique Voynet a repris le dossier en main. Elle a organisé cet hiver des rencontres avec toutes les associations présentes sur le secteur, des habitants, l’association s’occupant des Tsiganes, la société d’Horticulture, sans oublier d’inviter la maire adjointe en charge du secteur. A l’issue de ces réunions, elle s’est adressée directement au Préfet pour tenter de débloquer la situation. Il faut savoir qu’en principe, le lancement d’une ZPPAUP requiert l’initiative de la Ville. En juin, le Préfet a décidé de missioner Serge Jacob, sous-préfet, pour constituer le comité de pilotage sous son autorité. Il a demandé au maire d’étudier la mis een oeuvre d’une ZPPAUP, et débloqué des crédits pour l’entretien des murs. Une affaire à suivre. Patrick Petitjean |