 |
|
| Vous êtes ici: Accueil > Sommaire des numéros parus > Année 2004 > N° 59 mars 2004 | |
|
RUBRIQUES: AGENDA /
EN BREF:
_____________________ Site réalisé avec SPIP |
« Mes plus belles années ? » La vie lycéenne est appréciée. Surtout après le collège. Maturité des individus et autonomie plus grande des élèves font la différence. Mais l’ennui et l’absentéisme sont toujours le lot de certains. Ils s’appellent Line, Germain, Adèle, Lucie ou encore Yan. Ils sont tous lycéens ou en BTS à Montreuil et ont accepté de ra-conter comment ils vivent leur lycée et les initiatives originales qui s’y déroulent. Quatre lycées sur le territoire d’une même commune, cela implique que l’offre éducative est large et elle l’est certes. Pourtant peut-on s’arrêter à ce seul constat ? Cela change t-il quelque chose pour les lycéens ? Soulagement après le collège D’abord, la multiplicité des établissements et leurs spécificités, l’ensemble des lycéens expriment leur soulagement d’être au lycée. Line confirme « Jean Jaurès est grand mais paradoxalement on ressent un apaisement dans les relations au lycée ». Adèle qui est élève en seconde au lycée Condorcet parle « de la richesse de ce qu’on échange au lycée par rapport au collège ». Et Germain plus précis encore évo-que « les vannes qu’on se lance au collège et qui disparaissent au lycée ». Reconnaissance L’autonomie plus large dont on bénéficie également au lycée est évoquée par ces derniers. Yan, élève en deuxième année de BTS aménagement du paysage au lycée d’horticulture, raconte comment les clubs naissent sans encadrement particulier des professeurs et il ajoute pour l’anecdote « Au lycée d’horticulture, c’est vraiment cool : le matin, le cuisinier nous fait toujours du chocolat ». Line et Germain qui sont membres du Conseil de Vie Ly-céenne au lycée Jean Jaurès parle avec sérieux de leurs initiatives et des débats dont il sont à l’origine au sein du lycée. Et il en existe de multiples dans les lycées de Montreuil : des voyages dans presque tous les établissements, des actions humanitaires au lycée Eugénie Cotton, des clubs théâtre et cinéma, un club lecture...Pourtant ces initiatives sont presque toujours disciplinaires sauf au lycée d’horticulture. Yan explique « Nous avons l’habitude de travailler en groupe, ceci favorise la communication. De plus notre lycée est petit et convivial, nous sommes entre 300 et 400 élèves et nos horaires sont moins contraignants que dans les filières générales, c’est peut être pour ça qu’il y a plus de clubs chez nous » Ennui et absentéisme Pourtant tous les lycéens ne sont pas engagés. Ainsi Line raconte « les graffitis sur les tables parlent souvent de l’ennui pendant les heures de cours » et Germain ajoute « Certains se cassent dès qu’ils le peuvent ». Au lycée Condorcet où les élèves sont plus âgés et parfois travaillent en parallèle, Adèle ajoute que « l’absentéisme est plus fort ». Et ces constats interrogent au-delà de l’offre éducative. |