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AGENDA / EN BREF:

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        La planète comme champ d’action

        L’année du Vietnam

        En 2004 ont été célébrées l’année du Vietnam à Montreuil et l’année de la Chine en France.

    Un curieux parallélisme entre le député maire et Chirac, tant les deux pays ont les mêmes caractéristiques : des révolutions légitimes, mais qui tournent mal et où maintenant un capitalisme sauvage règne à l’abri d’un régime resté stalinien, où les libertés publiques et les droits sociaux sont réduits au minimum. Les droits de l’homme sont évidemment absents de ces deux célébrations.

    Activisme

    On ne compte pas les initiatives politiques et culturelles : En mai, voyage du maire au Vietnam, hommage aux soldats mort à Dien Bien Phu, expo au Musée de l’histoire vivante (mai-novembre), inauguration de l’espace Ho Chi Minh au Parc Montreau, signature de l’accord Paddy, exposition sur les enfants d’Asie à la bibliothèque Desnos, cycle de 6 conférences sur l’Indochine, défilés "la ballade du Dragon" dans plusieurs quartiers de Montreuil (mai à juillet). En juin, expo d’artisanat vietnamien à la Croix de Chavaux, 12 représentations du spectacle des marionnettes sur l’eau, remise d’une médaille au maire par l’ambassadeur. En juillet, célébration des accords de Genève. En décembre, plusieurs représentations du Cirque national du Vietnam. Sans oublier les activités sur le thème du Vietnam dans les écoles et lors du carnaval du bas-Montreuil, et on en oublie sûrement encore.

    Archaïsme

    Mais qu’est-ce qui pousse donc le député maire à prendre des initiatives loin du champ d’action normal d’une commune ?

    Cette année du Vietnam n’est pas sans rappeler les jumelages du temps du rideau de fer, bien dans la culture de l’adjoint aux jumelages qu’était (déjà) Jean-Pierre Brard il y a 30 ans. Un mélange de politique et de culture, avec un soupçon de relations économiques (on est en 2004), le tout avec un alibi « progressiste » : la célébration du cinquantenaire des accords de Genève. Le monde a changé, mais notre député maire se voit encore au bon temps de l’internationalisme stalinien

    P.P.


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