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 Vous êtes ici: Accueil >  Sommaire des numéros parus >  Année 2006 >  N° 82 juin 2006

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AGENDA / EN BREF:

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        Conflit social au nouvel OPHM

        La loge est occupée

        Depuis le 15 mai, 80% des locataires de la résidence Désiré Préaux s’opposent au licenciement et à l’expulsion du gardien décidés par l’OPHM.

    Avec le soutien du syndicat SUD, la loge est quotidiennement occupée par les locataires, par des gardiens de l’OPHM solidaires, et par M. TEIXEIRA, gardien à la Montreuilloise depuis 17 ans, licencié pour insubordination.

    Depuis la transformation par la municipalité de Montreuil de l’OPHLM en OPHM pour le fusionner avec la Montreuilloise d’Habitation, les conséquences pour les personnels ne se sont pas faites attendre : refus de négociations sociales avant la fusion, restructurations et dégradations des conditions de travail. Toute opposition à ces évolutions est considérée comme une « insubordination ».

    M. TEIXEIRA, refusant d’exécuter seul les tâches dévolues à deux personnes - le gardiennage plus le ménage - a donc été licencié, avec pour conséquence l’expulsion de son logement de fonction. Sa femme, qui faisait le ménage dans la résidence, avait déjà été licenciée à la suite de graves problèmes de santé, pour inaptitude, sans proposition de reclassement.

    La situation semble bloquée : les demandes d’entrevue avec le maire ou le président de l’OPHM sont restées sans réponses.

    Les inquiétudes des élus Verts - MVO lors de la Mission d’Information sur le Logement social semblent se confirmer : la situation tendue de la trésorerie de l’OPHM risque d’entraîner une réduction des crédits de fonctionnement et des charges de personnel.

    Les conséquences en seraient très négatives sur le service rendu aux locataires, en particulier par les gardiens, dont la fonction de "lien social", de dialogue et d’écoute avec les locataires, risque d’être noyée dans un accroissement de leurs tâches matérielles. Cette fonction est essentielle, dans les cités comme dans l’ensemble de la ville. La révolte des banlieues de novembre dernier n’est pas restée confinée dans les cités.

    CR


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