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RUBRIQUES: AGENDA /
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Le marché Je suis allée vendredi 17 et dimanche 19 février au marché de la Croix de Chavaux J’en avais été longtemps absente pour diverses raisons. Je savais, bien sûr, ce qui avait été fait contre ce marché, mais j’avais pas vraiment "ressenti", encore. Je suis allée vendredi 17 et dimanche 19 février au marché de la Croix de Chavaux. J’en avais été longtemps absente pour diverses raisons. Je savais, bien sûr, ce qui avait été fait contre ce marché, mais j’avais pas vraiment "ressenti", encore. Vendredi, ils avaient "stérilisé" avec des barrières une bonne part de la halle couverte, environ 1/3, coté rue de Paris. Du coup, des commerçants s’étaient installés sur la rue devant le centre Lurçat. Des responsables de la ville sont passés, et ont protesté que les commerçants gênaient les pompiers, gênaient l’accès au centre Lurçat, ils ont pris des photos en disant qu’ils allaient faire fermer le marché... Fermer une partie de la halle pour obliger les commerçants (autorisés, je précise, pas des interdits !) à s’installer sur la rue, et ensuite leur reprocher d’être là... Ils ont interpellé le marchand de couettes en lui disant "c’est quoi ces chiffons ?". C’est pas des chiffons, c’est des couettes toutes neuves. Ok, une couette avec des ratons laveurs, c’est peut-être pas d’un goût exquis, mais elles sont toujours de bon goût les cravates de nos édiles ?
Et derrière les commerçants venaient me dire "mais on a fait tout ce qu’ils demandaient, on a déjà diminué le nombre, on a fait le "ménage" et ils nous attaquent encore" Merde, c’est à hurler ! Ils sont même pas révoltés. Ils subissent les ukases d’un pouvoir stupide et incohérent, ils ferment des boutiques, ils croient que la mairie va leur foutre la paix, mais et évidemment, ça leur suffit pas à la mairie... Un marchand de fruits, donc un « bon », un « alimentaire », un de ceux que la mairie dit vouloir protéger des méchants marchands de chaussettes, me dit, catastrophé, "j’ai perdu plus de 20% de chiffre d’affaires, j’ai licencié un vendeur". Forcément, avec moins de commerçants, y a des gens qui ne viennent plus. Je distribue partout le numéro de Montreuil Dépêche avec l’article du groupe MVO-les Verts à propos du marché, qu’ils sachent qu’il y a au moins quelqu’un dans cette ville qui les défend (voir sur le site http://montreuil.v.ouverte.free.fr/Tribunes-MDH.html). Le Poivron aussi (ceux qui sont pas abonnés ont immensément tort) avait fait son numéro de février sur ce marché, avec une couverture hyper - rigolote - mais triste quand même - de Lécroart. Dimanche, retour sur le marché. Ils ont viré plein de commerces. Il y a des "trous" partout... Un des principaux marchands de fruits est parti. Un seul marchand de shampooing, et il n’a pas les colorants à cheveux dont j’ai besoin. Pour les bas et la lingerie, c’est carrément le désert. J’imagine que Brard et Lucchini ne portent pas de slip en dentelles, alors ils s’en fichent (moi non plus, fantasmez pas, je les achète juste pour ma poupée Barbie). D’habitude, comme je fais une honteuse grasse matinée le dimanche matin, je me retrouve sur le marché vers 12h30, et c’est la bousculade. Aujourd’hui, grasse matinée idem, mais... pas de foule. Plus pratique, c’est vrai, mais tellement triste... Ceux qui nous gouvernent à Montreuil ont décidé de casser le marché de la Croix de Chavaux... Leur majorité, pourtant, comprend des communistes qui viennent souvent sur le marché, pour vendre l’Huma. Ils le voient bien, ce que leur maire est en train de faire ? Ils s’en fichent ? Ils iront vendre l’huma au centre commercial de Carrefour ? Ils y seront à leur place, sans doute... Z’auront qu’à mettre un film plastique autour de leur journal et s’installer à coté des marchands d’assurances “maladie” complémentaires... Hep, la gauche montreuilloise, vous êtes où ? Colette Benhaim |
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