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RUBRIQUES: AGENDA /
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Solidarités Trois dossiers étaient "chauds" pour la solidarité au début de l’été, les Roms (errant sans hébergement dans les rues de la ville), Omari Zekrulla (réfugié afghan menacé d’expulsion) et les soeurs Khalidiatou et Soukhouna (lycéennes franco-sénégalaises retenues au pays). Le bilan est mitigé. Un léger mieux pour les Roms, un blocage persistant pour Omari, et le retour en France pour les deux soeurs. L’été a été meurtrier pour les mal-logés à Paris, mais des situations semblables d’insalubrité existent à Montreuil aussi. Roms : l’accalmie ? L’été aura été moins agité que ne l’auraient laissé penser les évènements liés aux expulsions de la rue Pépin puis de l’esplanade de la mairie. A la suite d’un accord passé entre différents partis de gauche et associations, une partie des Roms a pu trouver refuge, sans être inquiétée, sur un terrain vers les Murs à Pêches. Les services municipaux leur ont même fourni des poubelles. Ils attendent encore l’eau, mais c’est un petit pas. Et les enfants ont retrouvé le chemin de l’école avec enthousiasme. Les autres Roms ont continué à se débrouiller péniblement dans la ville. C’est pourquoi le comité de suivi s’est engagé à aider par tous les moyens à résoudre de façon globale l’hébergement des Roms de Montreuil. (le comité de suivi est composé notamment d’associations comme le comité de soutien aux sans-papiers, le collectif de soutien aux Roms de Montreuil, Attac, Montreuil Ville Ouverte... de la CFDT et de Solidaires, et de la LCR, du PC, du PS, des Verts et d’élus Citoyens, communistes, socialistes, Verts-MVO, etc...) CR Soukhouma et Khalidiatou : le retour Les deux lycéennes montreuilloises avaient disparues au Sénégal en mars dernier. Discrètement dans un premier temps, publiquement depuis juin, leurs amies et enseignantes s’étaient mobilisées pour demander leur retour (voir Le Poivron de juin). Une manifestation a eu lieu le 25 juin à Montreuil. A la grande joie du comité de soutien, elles sont revenues le 17 juillet, même si la discrétion est restée de mise sur ce qui s’est passé au Sénégal. Selon les journaux, le député UMP Raoult a réussi à faire bouger le ministère des affaites étrangères et obtenu une intervention de Chirac auprès de son homologue sénégalais. Avec Jean-Pierre Brard, Éric Raoult a publié un communiqué fin juillet expliquant que "ce retour en France est le fruit d’un travail volontairement discret, mais efficace", sans même saluer le soutien dont les deux lycéennes avaient bénéficié à Montreuil. Une manière de désavouer la mobilisation des associations spécialisées (le GAMS) et des amis et enseignants ? P.P. Omari Zekrulla Un titre de séjour est refusé à ce réfugié politique afghan, proche du commandant Massoud, depuis 4 ans. Pourtant, un retour dans son pays comporterait des risques graves pour sa sécurité. Son père a été assassiné en 1990, et un ordre d’arrestation a été lancé contre lui en Afghanistan. Son état de santé est précaire, et son statut lui interdit toute ressource. Une autorisation provisoire de séjour lui a également été refusée et il fait actuellement l’objet d’une "Invitation à quitter le territoire". Le comité de soutien, constitué par ses amis montreuillois, fait signer une lettre au Préfet pour que son cas soit favorablement réexaminé. Elle a obtenu des centaines de signatures. On peut la signer en ligne sur le site du comité de soutien, où figurent également toutes les informations sur son cas : http://soutien-omari.fr.nf |